COP21 : Jour après jour [ru]

COP21 - Jour après jour

Conférence des Nations unies sur les changements climatiques

COP21 - Journée de l’ouverture de la conférence

• 30 novembre - 1 décembre

o Entretien de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, président de la conférence de Paris pour le climat, avec « France 2 » (Paris, 30 novembre 2015)

o Sommet « Défi climatique et solutions africaines » - Propos de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, président de la Conférence de Paris pour le climat, avec « BFMTV » (Le Bourget, 1er décembre 2015

o Lancement de l’Alliance solaire internationale - Communiqué de la présidence de la République (Le Bourget, 30 novembre 2015)

• Ouverture de la COP21
o Discours du Président de la République - ouverture de la COP21
o Communiqué - entretien du Président avec le Secrétaire Général de l’ONU
o Communiqué - Rencontre du Président avec les ONG
o Communiqué - Mission Innovation

30 novembre - 1 décembre

Entretien de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, président de la conférence de Paris pour le climat, avec « France 2 » (Paris, 30 novembre 2015)
Q - Bonsoir Monsieur le Président Fabius, c’est bien comme cela qu’il faut vous appeler pendant onze jours !
R - Président de la COP21 !
Q - Président de la COP21 bien entendu ! Alors, on disait que cette journée était capitale, on attendait des chefs d’État qu’une impulsion soit donnée, vous le souhaitiez. Est-ce que cette impulsion a été donnée d’après vous ?
R - Oui, je pense que la COP21 a pris un bon départ, c’est clair. D’abord parce qu’il y a eu beaucoup de chefs d’État qui sont venus, 150, cela ne s’est jamais vu et les discours étaient très toniques.
Q - On a l’impression qu’ils étaient forts sur la forme, sur l’engagement mais que sur le fond, il n’y avait pas grand-chose de nouveau !
R - Non, mais ce n’est pas à eux de négocier les détails, c’est aux ministres et aux négociateurs, ce que l’on va faire à partir de ce soir. Mais ce qui était important, c’est qu’ils nous disent à tous, « il faut arriver à un résultat, la question climatique est majeure et donc nous vous donnons mandat d’arriver à un résultat ». De ce point de vue-là, c’était un bon départ.
Il y a eu un autre aspect important, c’est qu’en fin d’après-midi, il y a eu des réunions - alors là parallèles à la COP21 mais très importantes - pour des investissements nouveaux dans les énergies renouvelables, notamment avec Bill Gates, des Français, des Américains …
Q - On l’a vu tout à l’heure …
R - …pour le solaire, autour du Premier ministre indien Modi et pour le prix du carbone. Donc ça, c’est positif.
Et puis un troisième élément qui est positif, c’est que les différents négociateurs ont accepté que samedi prochain, à midi, ils me remettent un premier texte qui devrait être un texte amélioré par rapport au texte qui existait à l’entrée et donc il restera quelques jours pour le parfaire encore.
(...)
Deuxième chose, on entend dire, et le président de la République l’a rappelé tout à l’heure, que cet accord doit être contraignant. Est-ce qu’on n’est pas dans un vœu pieux sachant qu’il n’y a pas de gendarme à l’heure actuelle pour vérifier et sanctionner au cas où les promesses ne sont pas tenues ?
R - Oui, mais il va y avoir une pression internationale et nationale très forte. Vous savez que chaque pays s’est engagé, dans ce qu’on appelle une contribution nationale, à améliorer ses résultats. Donc il y a des chiffres et on va contrôler tout cela. Par exemple, il va y avoir, dans deux ans, des satellites qui vont tourner et qui vont dire « voilà exactement, au-dessus de tel ou tel territoire, quelle est la masse des gaz à effet de serre ». Si un pays s’est engagé à améliorer son bilan carbone et qu’on s’aperçoit qu’il ne le fait pas, vous voyez la pression considérable que cela pose …
(...)
Sommet « Défi climatique et solutions africaines » - Propos de M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, président de la Conférence de Paris pour le climat, avec « BFMTV » (Le Bourget, 1er décembre 2015
C’est un geste important, ce sont des financements qui sont prévus. Alors ce sont deux milliards d’euros au total, ce qui veut dire 500 millions par an. Mais c’est pour aider absolument l’Afrique à développer en particulier les énergies renouvelables, parce que l’Afrique a un potentiel de croissance considérable ; simplement, comme vous le savez, elle n’est pas suffisamment raccordée à l’électricité.
Et donc, il faut que non seulement la France qui le fait mais d’autres pays aident financièrement l’Afrique pour qu’elle puisse, dans le domaine de l’éducation, de l’économie, de la vie quotidienne, faire en sorte que tous les habitants puissent bénéficier de l’électricité avec les technologies nouvelles./.

Lancement de l’Alliance solaire internationale - Communiqué de la présidence de la République (Le Bourget, 30 novembre 2015)

Le président de la République, M. François Hollande, et le Premier ministre indien, M. Narendra Modi lancent aujourd’hui à Paris Le Bourget, en marge de l’ouverture de la COP21, l’Alliance solaire internationale en présence du Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon.

Ce lancement est l’aboutissement d’un travail engagé depuis plusieurs mois entre le chef de l’État et le Premier ministre indien notamment lors de la visite en France de M. Modi en avril 2015 et de leur entretien en marge de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre dernier.

Cette Alliance, voulue par le Premier ministre Modi et soutenue dès l’origine par le président français, repose sur une volonté simple : celle de fédérer les efforts des pays en développement pour attirer les investissements et les technologies dans ce secteur et développer les usages de l’énergie solaire.

Cette Alliance permettra une coopération entre les pays industrialisés qui disposent de technologies et de financements et les pays en développement.
La participation de nombreux chefs d’État et de gouvernement et de chefs d’entreprises, illustre la force de cet engagement.

Les négociations engagées aujourd’hui pour limiter le réchauffement climatique sont déterminantes pour l’avenir de la planète.

Il existe plus de 100 pays disposant d’un potentiel solaire, situés entièrement ou partiellement entre les Tropiques du Cancer et du Capricorne.

Cette conférence doit mobiliser la communauté internationale, créer un élan commun pour aboutir à une économie sobre en carbone.

Le développement des énergies renouvelables est un des moyens les plus évidents de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

L’énergie solaire est la plus abondante des énergies renouvelables dans les pays du Sud, mais les technologies et les financements y sont encore insuffisants./.

Ouverture de la COP21
Discours du Président de la République - ouverture de la COP21
Communiqué - entretien du Président avec le Secrétaire Général de l’ONU
Communiqué - Rencontre du Président avec les ONG
Communiqué - Mission Innovation

Dernière modification : 15/12/2015

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